Monday, January 10, 2005

observer

L’esprit de l’observateur peut modifier le sens de la chose observée.
L’observateur et l’observé sont co-auteurs de l’événement psychique.
Il faut donc une méthode simplement pour observer, sous peine de se laisser piéger par nos propres désirs.
L’observateur, se doit d’être neutre, non impliqué, et celui qui donne un sens à ce qu’il observe, devient impliqué et donc, il n’observe plus.
En me disant -observateur-, je ne peut m’empêcher de donner un sens à la chose observée, de l’interpréter, et par là même, de la modifier.
La méthode scientifique exige un esprit contestataire pour aussitôt critiquer ce qu’on vient de construire.
Ce que je vois est le produit, la création de mon appareil perceptif.
Ma perception crée une rupture avec leur perception de la réalité, et donc, crée un conflit entre ma perception et la leur, avec au milieu, la réalité, le fait réel.
En fait, le réel, le fait réel, Ce qui est, ou encore l’ensemble des faits réels, concernant toute chose, se situe au centre, c’est le point d’équilibre, l’origine de la chose, mais sans ses déductions et ses interprétations, c’est le point « philosophal », c’est l’objet de la quête de l’homme sur cette terre.
Il se trouve que toute forme de vie sur terre, les animaux, les oiseaux, les plantes, l’eau, les nuages, l’air, les planètes, et tout dans l’univers a été programmé pour trouver et vivre dans ce point d’équilibre, seul entre tous, l’homme doit faire ses preuves en faisant le chemin depuis le début, apprendre par lui-même à vivre. Ce point se trouve à l’intérieur de chacun de nous, il n’est pas à l’extérieur.
Nommer la chose à observer introduit le regard de l’observateur et modifie la relation.
L’expérience vécue, la connaissance intellectuelle marquent leur empreinte sur notre appareil à percevoir le monde, au point d’en bouleverser le monde perçu.
Déduire, expliquer, conclure trop vite, en voilà une attitude.
Vivre un événement, s’en laisser lentement imprégner, jusqu’à ce qu’une forme apparaisse.
A peine perçue, l’information est interprétée en fonction de nos désirs, de nos connaissances et de nos attitudes mentales.
Tout recueil d’information est partiel.
Donner une cohérence au monde est un mécanisme fondamental de tranquillisation, l’information réelle est intégrée dans le système de pensée, dans sa représentation du monde et l’on arrive, logiquement à une conclusion illogique, mais apaisante, car conforme à nos désirs.
L’évidence, c’est pas évident.
L’apprentissage s’oublie, alors que l’empreinte est indélébile, elle persiste.
Une seule série d’aventures condensés dansa le temps laisse une empreinte plus profonde et plus efficace que des aventures espacées, qui elles, améliorent l’apprentissage.
Rester immobile, observer longuement : ne pas modifier l’événement par notre présence, ne pas intervenir, ne pas bouger.
Il existe un champ de forces affectives, qui influencent l’être humain.
Il n’y a pas, donc opposition entre la nature (monde interne, biologie) et la culture (monde extérieur), mais interdépendance.
La maturation spontanée=la compréhension immédiate, spontanée.
La manière de poser le problème est déjà une manière de pervertir le fait étudié.
Nommer la chose observée, c’et l’interpréter.
Lorsqu’on ne nomme pas les choses, comment saurait-on de quoi on parle ?
On observe ce qu’on cherche, on interprète nos propres désirs et on tient pour vérité les projections venues de notre inconscient.

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